Course à l’Olan – Voie Escarra
- drouillardh
- 8 août
- 2 min de lecture
Participants : Olivier, Émilie et moi-même
Jour 1 – Montée au refuge de l’Olan
Nous quittons la vallée sous un ciel hésitant, entre petites pluies et chaleur estivale. Après 2h30 à 3h de marche sur un sentier bien tracé, nous atteignons le refuge de l’Olan. Niché à flanc de montagne, c’est un véritable petit coin de paradis. L’ambiance y est chaleureuse, et le paysage déjà grandiose nous donne un avant-goût de l’aventure qui nous attend.
Jour 2 – Tentative de la voie Escarra
Réveil à 3h. Départ à la frontale à 4h. Nous quittons rapidement le sentier classique, peu avant le pas de l’Olan, pour attaquer la montée dans les éboulis.Nous atteignons le glacier, enfilons les crampons, et gravissons sa pente sans encombre. Une fois sur le rocher, crampons et piolets sont déposés : la vraie escalade commence.

Les quatre premières longueurs, un peu humides, nous demandent de la vigilance. La progression se fait corde tendue jusqu’à la brèche Escarra.

Là, nous faisons une courte pause au soleil. Mais Olivier commence à ne pas se sentir bien.

Malgré cela, nous décidons de continuer un peu, en surveillant son état.

Malheureusement, après 15 minutes, il devient évident qu’il ne peut ni continuer, ni faire demi-tour. Il est 8h.

Je prends la décision d’appeler les secours pour obtenir un avis médical. Finalement, l’hélicoptère est dépêché et Olivier est hélitreuillé depuis l’arête.
Une fois l’évacuation terminée, Émilie et moi décidons de redescendre tranquillement. Nous nous arrêtons à une cinquantaine de mètres sous le sommet. Il faudra revenir…
Retour au refuge, où une petite omelette nous réconforte avant la descente dans la vallée. Nous rejoignons Olivier à l’hôpital de Briançon. Plus de peur que de mal : aucun souci médical sérieux, heureusement.
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